Non catégorisé

 

 

 

 

 

 

 

L’éclaircie possible, mais temporaire, en matière sanitaire, nous projette dans la crise économique et sociale (crise du confinement). Elle nous amène à dresser un premier constat des répercussions de l’épisode COVID-19 sur les marchés du travail. En effet, une partie de l’économie mondiale est à genou – économie mondiale qui devrait être en récession aux alentours de 5% en 2020 !

Certes les effets varieront d’un pays à l’autre. Si la Chine s’en tirera avec une croissance positive aux alentours de 3%, d’autres pays pourraient connaître une croissance allant jusqu’à -20% dans les pays émergents ! Dans les pays du G8, c’est la Grande Bretagne qui connaîtra sa pire performance en 300 ans avec -14% ! Cette situation inédite mettra en tension les marchés du travail dans le monde entier. Marchés du travail qui devraient connaître des transformations majeures sous l’impulsion du choc technologique et sanitaire.

Dans cette courte tribune je tenterai de faire le point sur les effets potentiels du COVID-19 sur les marchés du travail et les compétences des travailleurs à la fois à court, moyen et long terme. Pour ce faire, je proposerai de revenir en premier lieu sur l’augmentation du nombre de chômeurs à court terme. Dans un second lieu, je détaillerai l’effet sur la robotisation et la mécanisation à moyen terme qui sera accélérée suite à la crise du confinement. Dans un troisième lieu, je discuterai de la montée en puissance du travail à distance et du E-travail en général. Dans un quatrième lieu, j’attirerai l’attention sur le rôle des grandes entreprises dans la situation sur le marché du travail. Je finirai par revenir sur les nouvelles compétences recherchées dans le contexte de l’après

Une augmentation sans précédent du chômage dans le monde

La propagation rapide de COVID-19 a conduit au confinement des populations et l’arrêt partiel de l’appareil productif. La fermeture temporaire des entreprises a été appliquée dans de nombreux pays à travers le monde, afin de ralentir la propagation de COVID-19. Certains secteurs de l’économie sont touchés de manière spectaculaire et connaissent des pertes dramatiques. Ces pertes peuvent être temporaires ou se poursuivre à long terme, selon la durée et l’impact de la crise sanitaire. La mesure de chômage partiel a été engagée partout dans le monde. Les salariés sont rentrés dans une période angoissante de perte d’emploi suspendue à la durée et à l’ampleur de la crise. D’autres entreprises ont demandé aux travailleurs de travailler à domicile.

Plusieurs secteurs économiques, comme le tourisme, les spectacles et la culture, la restauration, l’industrie, le bâtiment et la construction ont été durement frappés par cette crise. A l’échelle internationale et selon le Bureau International du Travail (BIT), les quatre secteurs dans lesquels les employés ont connu les effets les plus dramatiques sont: l’alimentation et le logement (144 millions de travailleurs), le commerce de détail et le commerce de gros (482 millions); services aux entreprises et administration (157 millions); et la fabrication (463 millions). Le taux de chômage a augmenté de manière spectaculaire dans de nombreux pays. Le taux de chômage au Canada en avril était de 13%, en hausse de 5,2 points de pourcentage par rapport à mars. Le Japon a connu une augmentation du chômage de 2,5% en mars, par rapport au même mois de 2019. Plus de 10 millions de travailleurs du secteur privé en France travaillent comme emplois partiels ou à court terme. En avril, le taux de chômage américain a atteint 14,7% (avec plus de 20 millions de chômeurs en plus en un mois). En Allemagne, le taux de chômage est de 13,2% ayant connu une augmentation de 2,6 millions d’individus en un mois (avril).

 

Jamais une augmentation aussi importante de chômeurs n’a été constatée de manière concomitante dans le monde. Cette augmentation des chiffres du chômage ne pourrait être considérée comme temporaire que si et seulement si les entreprises retrouvent leurs niveaux de production d’avant crise. Or, il est fort à parier que beaucoup d’entreprises auront du mal à se relever de cet épisode et qu’un chômage fort sera la norme pour au moins les deux années à venir.

Augmentation de la mécanisation et de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans l’industrie et les services

 

L’épidémie de COVID19 a changé le monde très rapidement, d’une manière inimaginable. Étant donné que de nombreuses entreprises ont cessé temporairement leurs activités, beaucoup d’entre elles se sont déplacées en ligne. La solution de produire en ligne, de pratiquer du e-commerce, d’automatiser, voire de recourir à l’intelligence artificielle (IA) ont trouvé un écho favorable durant cette période. Comme plus de quatre milliards de personnes ont été mises en quarantaine pendant des semaines ou des mois, l’utilisation de l’industrie et des services de l’IA a considérablement augmenté. Cette tendance s’accentuera dans le futur. Le passage au travail à distance a permis de mieux comprendre l’automatisation, ses avantages, ses restrictions et ses effets psychologiques.

Force est de constater que nombre d’entreprises ont validé leur trajectoire technologique : celle de l’automatisation. Ce tournant a été pris avant le COVID-19 mais a été validé durant le COVID-19. Les caisses automatiques et les drive dans les supermarchés, les ventes en ligne avec des hangars où les robots préparent les commandes…Les avantages de l’utilisation de ces technologies sont spectaculaires pendant la pandémie de COVID-19. Mais, toutes les tâches et tous les travaux ne peuvent pas être entièrement automatisés, car certains d’entre eux nécessitent une profonde réflexion humaine et une prise de décision. Même si ces travaux ne sont pas entièrement automatisés, ils seront en quelque sorte impactés par les technologies. Le recours à la télémédecine a fortement augmenté durant le COVID-19. Ceci pourrait accélérer le remplacement de l’IA par l’homme comme facteur de production. Au cours des prochaines années, la promotion d’un monde automatisé sera inévitable et les entreprises doivent trouver le meilleur moyen de récupérer et d’être plus fortes et plus résilientes dans le monde post COVID-19 en attendant d’autres pandémies.

 

Le travail à distance et le E-travail comme une nouvelle normalité (New Normal)

De nombreux employés ont été invités à travailler à distance. Même si cela n’était pas prévu, cette situation a permis d’expérimenter une nouvelle façon de travailler. Avant la pandémie, certaines entreprises ont pratiqué cette manière d’organisation du travail(à domicile et à distance), démontrant que c’est une manière de travail réussie. Le travail en ligne est une opportunité de changer substantiellement la façon de travailler et il peut devenir dans un avenir proche une « nouvelle normalité » de travailler. En effet, il y a eu une prise de conscience de l’inutilité de nombreuses réunions, de nombreux déplacements, de nombreuses tâches. De plus, les solutions techniques sont devenues plus élaborées et plus conviviales. Cette période a été une période d’appropriation des outils et d’expérimentation de ces nouvelles pratiques organisationnelles.

Toutefois, il convient de rappeler que ceci ne s’est pas déroulé dans un contexte normal, avec un confinement à la maison, souvent avec d’autres membres de la famille, et sous un stress fort lié au flux d’informations continues sur l’évolution de la situation sanitaire.

 

L’apprentissage en ligne, la vidéoconférence, les réunions virtuelles, les visites virtuelles seront davantage pratiquées à l’avenir. Le confinement pourrait créer un «appétit» d’intérêt pour les travailleurs et les entreprises à travailler à distance. Cela dépend de leur niveau d’efficacité perçu du travail à domicile. De nombreuses entreprises ont constaté que le travail à distance entraînerait une baisse des coûts et pourraient continuer à pratiquer ce type de travail même après la crise. Compte tenu du changement intervenu au cours des derniers mois, les entreprises devraient repenser leurs stratégies en fonction de méthodes souples et efficaces. Au cours des prochaines années, nous pourrons voir le passage de travail au travail électronique. De nombreuses activités ont évolué en ligne et une partie d’entre elles ne sera peut-être plus de retour. Le travail en ligne continue d’être plus que jamais présent et, à coup sûr, l’investissement dans le travail en ligne changera profondément notre façon de travailler après l’épidémie. Pour cette raison, les entreprises doivent être prêtes à considérer le travail en ligne comme une « nouvelle normalité » de travailler.

L’augmentation du pouvoir de marché des grandes entreprises menace l’emploi

Les avantages potentiels des nouvelles technologies ont augmenté pendant la pandémie du COVID-19. Certaines entreprises qui ont investi davantage dans les technologies se sont renforcées au cours de cette période, gagnant en matière de pouvoir sur le marché. Les grandes entreprises capturent des parts de marché auprès des petites entreprises. A titre d’illustration, après la crise, les plus grandes compagnies aériennes gagneront du pouvoir sur le marché et il sera difficile pour les petites entreprises de survivre. Les géants de la technologie ont été favorisés par le confinement imposé, où l’utilisation du commerce électronique, du travail en ligne, des jeux en ligne et des activités de divertissement continue d’augmenter. Amazon, le géant en ligne a gagné plus de pouvoir sur le marché de la vente au détail de ses produits en ligne. Elle a réduit les frais qu’elle verse aux affiliés et aux éditeurs afin de gagner plus de clients et de les inciter à acheter ses produits. Maintenant, c’est un très grand acteur sur le marché, connu dans le monde entier et n’a pas besoin de continuer à payer pour le marketing. Sa force et sa flexibilité, causeront des dommages aux petits acteurs de ce secteur. Les consommateurs achètent ce qu’ils veulent, où ils veulent et où ils pensent que cela leur convient le mieux. L’augmentation du pouvoir de marché des grandes entreprises aura un impact sur l’emploi des personnes dans les petites entreprises. Après l’épidémie, de nombreuses petites entreprises auront des difficultés à survivre et certaines d’entre elles feront faillite. Beaucoup de gens ont déjà perdu leurs emplois et d’autres emplois seront détruits dans un proche avenir. Du fait de l’augmentation du pouvoir de marché des grandes entreprises, le taux de chômage devrait augmenter.

Un gigantesque besoin de nouvelles compétences

Le confinement a été caractérisé par la nécessité de transformer de nombreuses entreprises de la vente de détail aux institutions d’éducation. Non seulement les entreprises, mais aussi les personnes sont transformées en raison de la situation pandémique. Elles ont été «forcées» d’acquérir de nouvelles compétences pour faire face à la situation. Le COVID-19 a accéléré la transformation numérique et le besoin de nouvelles compétences numériques pour une meilleure préparation au lieu de travail. Tout en gardant une distance sociale, les individus ont pu acquérir de nouvelles compétences en pratiquant l’apprentissage à distance ou en travaillant à distance, ce qui aura un impact sur leur travail post-pandémique. Des technologies telles que l’Internet des objets (IoT), l’IA, les robots, les méga-données, la réalité augmentée et la réalité virtuelle prendront place dans les entreprises afin de les rendre plus résilientes.

Dans un monde post COVID-19, il est nécessaire d’acquérir les compétences nécessaires pour pouvoir travailler efficacement avec ces technologies. Pendant une pandémie, les entreprises ont montré leur potentiel de créativité, d’innovation et de pensée critique en trouvant de nouvelles façons de travailler et de fournir leurs services. La créativité, l’innovation et la pensée critique seront des compétences essentielles dans un monde post-COVID-19. Après la pandémie de COVID-19, la plupart des compétences essentielles d’aujourd’hui changeront, de sorte que les entreprises doivent former leurs employés avec les compétences futures requises, afin de rester efficaces. La manière de faire face à la nouvelle réalité d’un monde post COVID-19 est de s’engager dans une mise à jour continue des compétences requises par le marché.

Pour conclure

Les emplois et les compétences nécessaires au travail ont été transformés depuis le début de l’épidémie de COVID-19 et ils ne seront plus les mêmes dans un monde post-pandémique. La distanciation sociale, la fermeture temporaire d’entreprises, la perte d’emplois et l’effondrement de nombreuses activités ont eu un effet dévastateur dans le monde entier. Le futur proche verra un monde automatisé, où l’IA et d’autres technologies pourront effectuer des tâches précédemment réalisés par les humains. Le COVID-19 a accéléré la transformation numérique de nombreuses entreprises, apportant ainsi un énorme besoin de nouvelles compétences. Le travail à distance a été pratiqué pendant cette période et pourrait dans un proche avenir être considéré comme une nouvelle normalité au travail. Les grands acteurs gagneront du pouvoir sur le marché, tandis que les petites entreprises seront menacées de faillite. Malheureusement, dans ce contexte où l’Etat a un rôle fondamental à jouer, ses marges de manœuvre se sont rétrécies sous l’effet d’un endettement record !

Depuis le début des années 2000, l’or a augmenté de 400% !!!! Comme le montre le graphique ci-dessous l’once d’or valait 300 \( alors qu’elle vaut 1200 \) et a valu jusqu’à 1900$ au milieu des années 2011.

Personne ne l’avait vu venir mais il suffisait de ne pas investir dans la « pierre » (achat de biens immobiliers) et de mettre toute sa fortune en or pour réaliser une plus-value phénoménale. L’or admet le second meilleur rendement après les start-ups technologique depuis les années 2000.

Aujourd’hui on constate encore une appréciation de l’or et le phénomène risque de ne pas s’arrêter là ! Je reviens ici sur trois raisons principales qui font qu’aujourd’hui que les conseillers en placement vous suggèrent encore de placer votre argent en or massif !

Premièrement, on constate que la demande mondiale explose et la production stagne.
L’Or est un métal qui nous est venu de l’espace – il est le fruit d’explosions de noyaux lourds il y a des millions voir des milliards d’années dans l’espace. Arrivé sur terre il y a des millions d’années par des astéroïdes, sa quantité globale sur la terre est limitée. Quelques pays concentrent sa production. Alors que la demande mondiale explose, la quantité offerte et les nouvelles mines se font rares ! la valeur rareté de l’or ne cessera d’augmenter conduisant à une appréciation des cours. Actuellement, une demande très importante de ce métal est exprimée par les banques centrales de la chine et de l’Inde asséchant le marché et accélérant l’appréciation du cours de l’or.

Deuxièmement, une crise financière est en préparation et les investisseurs cherchent des valeurs refuges.
Tous les indicateurs tendent à montrer qu’une crise financière importante est en préparation. Plusieurs signaux sont déjà clairs aux États-Unis et en Europe font craindre un grand Krach boursier. Les plus avertis cherchent des valeurs refuges et certains commencent à placer leurs fortunes en or. Ceci va conduire à une appréciation importante du cours de l’or. La Russie a acheté récemment 40 tonnes d’or et a réalisé une plus-value de 40% !!!!

Troisièmement, l'or demeure la monnaie la plus simple à transporter d’un pays à un autre. Convertible dans plus de 150 pays, l’or demeure la forme monétaire la plus fluide et la plus facile à faire traverser les frontières contrairement à ce que l’on pense. Dans le contexte international où de plus en plus on resserre l’étau sur l’argent sale, l’économie informelle se tourne vers l’or. Ceci conduit à une forte demande et une appréciation de sa valeur. Ce phénomène va s’accélérer avec l’assèchement des systèmes bancaires de la monnaie liquide.

 

 

Au final, de nos jours l’or prend bel et bien sa revanche. 50 ans après la fin du système de Breton Woods et la parité dollar/or, l’or revient au premier plan et montre des signes clairs de réserve de valeur (épargne). Les grandes maisons de gestion de la fortune vous le recommandent fortement ! Ceci est un conseil gratuit et surtout une manière de vous parler d’autres choses durant cette période de l’année !

Dans le contexte actuel des élections législatives et présidentielles tunisiennes. Je tenais à inviter de nombreux collègues et amis à examiner les prédictions de la théorie économique à propos des issues des élections. Je propose de leur indiquer trois travaux majeurs qui permettent de mieux comprendre ce qui se passe actuellement !

 

La théorie de l'électeur médian de Mayer (1984 - Amercian Economic Review) a été développée pour comprendre les promesses électorales des candidats. Cette théorie est très intéressante car elle permet de comprendre comment les candidats offrent des plateformes politiques en fonction des désirs des électeurs. Coller aux desiratas de l’électeurs médian permet de gagner les élections. Pour cela il y a une grande différence entre électeur médian et citoyen. Seuls les électeurs qui votennt sont pris en compte dans les annonces. Cette théorie incite tous les candidats à annoncer des politiques presque identiques qui cherchent à séduire l’électeur médian. Les instituts de sondages sont importants pour dévoiler les sujets principaux auxquels l’électeur médian est sensible.

 

Une seconde théorie est celle de Hillman et Ursprung (1988 - American Economic Review). Elle consiste à calculer les probabilités de gagner les élections en fonction des capitaux récoltés durant la compagne électorale. Ici, chaque candidat cherche l’appui des lobbies Il cherche à récolter le support le plus élevé en matière d'argent afin de faire sa campagne électorale. Plus il a d’argent et plus il maximise ses chances de remporter l'élection. Ceci est parfaitement vrai dans le contexte américain et a conduit des pays comme la France à plafonner les dépenses des campagnes électorales. (La démocratie a un coût). J'ai réalisé une extension de ce modèle en 1998 avec mon ami Ludovic Ragni.

L'article est disponible dans la revue Économie Appliquée. Nous avons ajouté l'idéologie afin de résoudre l'indétermination de l'équilibre dans certains cas.

 

Un troisième modèle a été proposé par Grossman et Helpman en 1995. Il m’a servi de support à ma thèse. L’article s'appelle la protection est à vendre (Protection for Sale - American Economic Review). Dans ce modèle les auteurs démontrent comment les lobbies choisissent les candidats en fonction de la protection ou des services qu’ils doivent leur rendre après leur élection. Ce modèle permet d'expliquer par exemple presque toutes les protections commerciales aux États-Unis en fonction des lobbies et des supports des lobbies. Ainsi, le lobby du sucre a permis de maintenir une pression sur les candidats aux élections présidentielles et de disposer d’un tarif de presque 300% !!! Le jeu dynamique entre lobbies et candidats est très bien décrit dans ce modèle !

 

Cette présentation, trop simpliste -car la littérature est très abondante -, permet d'expliquer la majeure partie des résultats des élections. Trois variables clés sont à observer  le jeu des lobbies, les « préférences » des électeurs (les 50% d’inscrits qui sont allés réellement voter) et la manière de mener les campagnes électorales (y compris lorsqu’elles sont atypiques).

 

Pour le cas de la Tunisie, je vous laisse le soin de choisir le modèle qui la caractérise le plus. Sachant que nous avons toujours une spécificité !

Il est déjà le 25 septembre ! Waouh ! Je ne sais pas si vous partagez mon sentiment…mais pour ma part, septembre a piqué un sprint et je n’ai rien vu venir !

Septembre c’est le changement de rythme : rentrée scolaire, rentrée universitaire, rentrée politique et bien entendu les premières grèves syndicales (métro parisien) !

Septembre c’est aussi un temps chaud, humide…un été qui livre ses derniers souffles et qui rappelle que la mer est toujours aussi belle et chaude. Profiter à bas prix d’un temps merveilleux et des plages presque déserte ce sont les vacances idéales pour les couples sans enfants ! Mais septembre c’est aussi la faillite du géant des vacances avec une ardoise de 280 millions d’euros et 600 000 personnes dans la nature !

Septembre, c’est aussi le mois des insectes ! Mouches et moustiques sont au rendez-vous et c’est pénible.

Septembre c’est aussi les orages et un rappel que le changement climatique est bien réel avec ses inondations spectaculaires (Algérie, Espagne, Tunisie…). J’adore sentir cette odeur des orages de septembre avec les premières pluies qui font sortir l’odeur de la terre sèche ayant souffert tout l’été.

Septembre, c’est aussi un nième sommet inutile de l’ONU sur les changements climatiques où Trump se moque de Greta dans un tweet ! D’ailleurs, Septembre est peut-être le mois de destitution pour Monsieur Trump (espérons le !) ! C’est aussi le mois pour la nième discussion/résolution/négociation sur le BREXIT !

Septembre c’est le mois des élections en Tunisie. C’est le mois pour se déchirer…de rappeler combien la faille séparant progressistes et conservateurs est encore une plaie ouverte ! C’est le mois de la nième manifestation le vendredi en Algérie et le mois de la confusion politique en Egypte !

Septembre est un mois rythmé par le rythme de croisière des divers championnats : la ligue des champions, le championnat du monde de Rugby…le sport reprend ses droits et nous avons de quoi nous occuper !

Septembre, c’est aussi le retour des embouteillages du matin et du soir pour certains et de longues heures à écouter la radio ! C’est le mois de la patience…pas de l’usage des smartphones dans les voitures de grâce ! Occupez-vous autrement !

Septembre, c’est le bon raisin, les grenades, les coings et les premières dattes (pour ceux qui mangent les fruits durant les saisons, pour les autres Monsieur Carrefour assure les 4 saisons toute l’année inutilement).

Pour les musulmans, c’est la première fois qu’un mois de septembre ne contient aucune fête (pas de mouled, ni aïd Kebir, ni aïd Saghir, ni jour de l’an hégirien…rien !!!!

Septembre, c’est le mois de la reprise de l’écriture. La reprise de la réponse aux mails ! Après une période où ma boite mail ressemble à encéphalogramme plat – rien de rien – je passe à la 100 de mails quotidiens et en France on adore écrire et répondre aux mails ! Septembre on muscle des doigts des mains à défaut de reprendre le sport !

Septembre c’est aussi une longue liste des tâches à faire et de nouvelles résolutions avant la fin de l’année (pour réaliser ce qui n’a pu être fait durant les 2/3 de l’année 2019 !).
Malheureusement, la liste est toujours la même et le rythme est croissant. Septembre, c’est surtout comment les nouvelles tâches ne nous laisse pas le temps de finaliser les tâches censées être réalisées durant l’été ! Pour ma part, le retour à l’équilibre ne se fait que vers la mi-octobre (je redeviens à jour) !

Pris dans mes diverses rentrées, les miennes et celles des enfants ! je n’ai pas vu le mois passé ! Seule consolation : aujourd’hui j’assure déjà la 5 ème séance de cours sur 10 pour mes étudiants !

Si vous êtes d’accord, je propose que septembre soit un mois d’atterrissage en douceur ou un décollage soft ! Il faut que nos politiques nous proposent des solutions pour cela !

BONNE RENTREE A TOUS et surtout il ne vous reste que 5 jours pour finaliser votre liste des à faire pour ce mois !Le SPRINT DE SEPTEMBRE !

Il est déjà le 25 septembre ! Waouh ! Je ne sais pas si vous partagez mon sentiment, mais pour ma part, septembre a piqué un sprint et je n’ai rien vu venir !

Septembre, c’est le changement de rythme : rentrée scolaire, rentrée universitaire, rentrée politique et bien entendu les premières grèves syndicales (métro parisien) !

Septembre c’est aussi un temps chaud, humide. Un été qui livre ses derniers souffles et qui rappelle que la mer est toujours aussi belle et chaude. Profitez à bas prix d’un temps merveilleux et des plages presque désertes ! Ce sont les vacances idéales pour les couples sans enfants ! Mais septembre c’est aussi la faillite du géant des vacances Thomas COOK (après 180 ans d’existence pour avoir raté le virage de l’Internet) laissant une ardoise de 280 millions d’euros et 600 000 personnes dans la nature à rapatrier !

Septembre, c’est aussi le mois des insectes ! Mouches et moustiques sont au rendez-vous et ne cessent de se reproduire (c’est pénible !).

Septembre, c’est aussi les orages et un rappel que le changement climatique est bien réel avec ses inondations spectaculaires (Algérie, Espagne, Tunisie…). J’adore sentir cette odeur des orages de septembre avec les premières pluies qui font ressortir le parfum de la terre sèche ayant souffert tout l’été.

Septembre, c’est aussi un nième sommet inutile de l’ONU sur les changements climatiques où Trump se moque de Greta dans un tweet ! D’ailleurs, Septembre est peut-être le mois de destitution pour Monsieur Trump ! C’est aussi le mois pour la nième discussion / résolution / négociation sur le BREXIT !

Septembre est un mois rythmé par les divers championnats de football (championnats nationaux, la ligue des champions…) et cette année le championnat du monde de Rugby…le sport reprend ses droits et nous avons de quoi nous occuper ! Septembre c’est le mois où Neymar joue au ballon !

Septembre, c’est aussi le retour des embouteillages du matin et du soir pour certains et de longues heures à écouter la radio ! C’est le mois de la patience…pas de l’usage des smartphones dans les voitures de grâce ! Occupez-vous autrement !

Septembre, c’est le bon raisin, les grenades, les coings et les premières dattes (pour ceux qui mangent les fruits durant les saisons, pour les autres Monsieur Carrefour vous assure les 4 saisons toute l’année inutilement).

Pour les musulmans, c’est la première fois qu’un mois de septembre ne contient aucune fête (pas de mouled, ni aïd Kebir, ni aïd Saghir, ni jour de l’an hégirien…rien !!!!

Septembre, c’est le mois de la reprise de l’écriture. La reprise des réponses aux mails ! Après une période où ma boite mail ressemble à encéphalogramme plat – rien de rien – je passe à plus de 100 mails par jour. En France, on adore écrire et répondre aux mails ! Septembre on muscle les doigts des mains à défaut de reprendre le sport (c’était une de mes résolutions) !

Septembre, c’est aussi une longue liste des tâches à faire et de nouvelles résolutions avant la fin de l’année (pour réaliser ce qui n’a pu être fait durant les 2/3 de l’année 2019 !). Malheureusement, la liste est toujours la même et le rythme ne cesse d’augmenter. Septembre, c’est surtout comment les nouvelles tâches ne nous laisse pas le temps de finaliser les tâches censées être réalisées durant l’été ! Pour ma part, le retour à l’équilibre ne peut se fait qu’après la mi-octobre (je serai à jour) !

Pris dans mes diverses rentrées, les miennes et celles des enfants ! je n’ai pas vu le mois passé ! Seule consolation : aujourd’hui j’assure déjà la 5 ème séance de cours sur 10 pour mes étudiants !

Si vous êtes d’accord, je propose que septembre soit un mois d’atterrissage en douceur ou un décollage soft ! Il faut que nos politiques nous proposent des solutions pour cela !

 

BONNE RENTREE A TOUS et surtout il ne vous reste que 5 jours pour finaliser votre liste des à faire pour ce mois !