Que savons-nous de l’Univers et de ses origines en ce début du XXIe Siècle ?

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Comprendre l’origine de l’univers, comprendre les relations entre le temps et la matière, Comprendre le cosmos et son mystère ont toujours été des passions pour moi depuis l’enfance.

 Aujourd’hui j’ai assisté enfin à une conférence d’un niveau incroyablement élevé qui m’a permis d’ordonner les milliers d’idées que j’avais en tête

Voici quelques idées phares que je partage avec vous

Il y a 14 milliards d’années, l’univers a eu un début. Cette origine de l’univers admet des faisceaux de preuves concordantes et solides de nos jours grâce aux évolutions scientifiques récentes – exposés dans cette conférence. Mais le début de l’univers, ne permet en aucune manière de fournir une réponse à la question de l’existence même d’un avant univers. La notion même de temps est strictement liée à la matière. L’espace et le temps ne sont pas déconnectés. Le temps ne s’écoulait pas avant le Big Bang.

L’Univers était très chaud et très dense (très concentré) – la matière et la lumière étaient mélangées et connectées (l’univers était opaque et absorbait la lumière primitive). Mais cet univers s’est refroidi au fur et à mesure et tend à s’étendre au fur et à mesure.

De nos jours l’exploration de cet univers, et la compréhension de son origine ont été l’objet d’avances considérables, en raison de l’exploration spatiale (comme le prouve les images récoltées par le satellite Planck. Images qui ont permis de cartographier le ciel et d’identifier le rayonnement radio électrique initial (premier rayonnement du Big Bang).

L’Univers est très violent ! Les trous noirs ne sont qu’une partie de cette violence et ne sont considérés comme extrêmement violents. Dans le passé énormément de trous noirs se sont entrés en collision. Ceci donne a donné lieu à des ondes gravitationnelles. Depuis quelques années nous avons des dispositifs pour détecter les ondes gravitationnelles (LIGO aux États Unis, première détection en 2015 et VIRGO en Italie, première détection en août 2017).

Georges Gabov disait en 1930 que si l’univers avait un début, il doit y avoir un rayonnement cosmique initial – une signature (En 1965, deux ingénieurs de la compagnie téléphonique Bell avaient identifié. Les preuves de l’existence du Big Bang sont de nos jours solides. En revanche, il n’existe aucune possibilité de remonter à l’avant car avant la lumière ne s’échappaient pas.
La naissance des fluctuations qui va donner le monde actuel.

Les quatre interactions fondamentales à l’origine de notre univers sont : l’interaction électromagnétique (qui donne entre autres la lumière), l’interaction gravitationnelle, l’interaction faible et L’interaction forte. Mais le mystère de la matière demeure entier. De nos jours, la matière atomique (atomes) constitue 4,9% du total de la masse, l’énergie invisible (matière noire) constitue 26,8% (5 fois la matière visible) et l’énergie sombre (matière sombre) constitue 68,3% du total et demeure indétectable. Le calcul de la masse invisible a été rendu possible par Les arcs, les mirages gravitationnelles ou encore les arcs d’Einstein. Grâce aux efforts de l’informatique, on a pu reconstituer en trois dimensions ce qui se cache derrière la lumière courbée (la masse noire). Les ordinateurs ont permis de montrer que cette matière était 5 fois la matière atomique !

« Lorsqu’un un enfant gonfle un ballon à l’hélium, la moitié de l’hélium introduit dans le ballon aujourd’hui a été formé il y a 14 milliards d’année à une centaine de seconde après le Big Bang. Nous avons de nos jours des traces dans notre monde quotidien du début de l’univers »

L’accélération de l’expansion de l’univers est une surprise elle est contre l’intuition. En principe l’univers devrait être en décélération, or les observations montrent que l’univers est en inflation et ce phénomène s’accélère ! la matière invisible a probablement un rôle en cela.

La question du temps est fondamentale dans cette exploration de l’origine de l’univers. Pour nous les humains nous définissons le temps par le cristal de césium. La seconde correspond à une fraction de la vibration du cristal de césium ; mais nous avons dû adapter cette seconde à la seconde astronomique. Parfois, certaines minutes contiennent 61 secondes pour corriger le biais. Le temps cosmique est très différent du temps terrestre, mais nous avons besoin du temps terrestre pour dater.

J’ai beaucoup appris et aimé cette conférence !

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